Partir : naître de sang et d’eau ; s’en aller,
Pour s’offrir
de nouveaux lendemains…
Fuir, pour
mieux retenir la chaleur d’une main
Tendue en
quelque lieu qu’aucun pas n’a talé.
Imaginer l’amour
défait d’âpres promesses,
Et pour s’en
assurer, briser les vieux miroirs
Dont le
tain égratigne, en ce fol apparoir,
Les mimiques
fardées de buées de détresse.
Courir à l’ombre
des jours pleins ; en évider
Le
disgracieux rumen, pour au soir, alléger
De la
grandiloquence au faîte ennuagé,
Le pompeux
verbiage : cet axiome ridé.
Se défaire
des frasques du vaniteux paraître,
Dont la
mort annihile les mesquines esquives ;
Poser au
codicille, et pour l’en déjouer, l’abusive
Clause_
fut-ce rédhibitoire _ bien trop piètre.
Longer du
caricatural, avec tact et adresse,
La cosmétique
empreinte… se délier, en ses grimes,
De la grasse
pochade, aux charges qui l’animent,
Et… baiser
la mitaine d'une digne princesse.
Quand nous
voyons flétrir, en ce froid devenir,
Rosières
frustrées de l’inadvertance, ces chattes
Grisées du
mensonge des loups, la pensée délicate
Offensée ô
combien (!) admoneste, sans férir,
L’ignoble
séducteur… ses sanguinolentes griffes
Parafent de
la peau le frêle parchemin…
N’est d’espérances
aucunes en l’exploit surhumain
D’immodestes
vassaux devenus molles chiffes.
Prendre des
raccourcis, inefficace sente, s’égarer
Au courtil
où poussent les jours gris-blancs,
Décélère l’envie
aux noces du faux-semblant ;
S’y
côtoient les silènes pansus, ces gorets
Dont la
reptation captive les plus sages… parfois,
Aux primales
poussées, s’entremettent sans mal,
Pour du fol
arbitraire, huer sentences optimales,
En Diafoirus
aux suspectes approches… et, sans foi.
Partir,
pour ne plus revenir se vautrer en la fange
Des cubistes
déçus : flatteurs alloués au dadaïsme ;
Lacéré le
portrait de noblesses éteintes, de bourgeois
Encavés de
putatives donnes, d’arguties… sans la joie
Procrée de la gent simple et juste… par tropisme;
Se peut-il que ces gestes dérangent ! ...
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023