Biberonnés en
l’antre de désuètes complies,
Arpentent
du cœur, après moult feintes,
Le flou
compromissoire : visions teintes
D’invites
dont le naïf, fatalement, s’emplit.
On le voit
dégorger promesses aux candides,
Serments prévariqués,
illusoires contrats…
Les âmes
séduites encensent du tantra,
Les sinueuses
bornes dressées par Thucydide.
En la nef
des fous, poussent de sombres lunes ;
Eclosent des
matins pavés d’obscurantisme ;
La passion
ceinture du pervers acméisme,
L’acerbe
rhétorique aux figures immunes.
On voit
gicler en l’ombre de gras censeurs,
L’influx
philologique abrutissant sans autre,
Le finaud
mandarin, et qui, des patenôtres,
Dentelle le
bâti perméable au tanceur.
Estudiantines
règles embrumées d’archaïsme,
Claustrales
homélies d’un vain prévariquât,
Vous tissez
en la morte coulisse, vêtus d’abaca,
De nuisibles
édits… austères en l'aréisme,
S’essoufflent
l’épigone, la continuatrice butée
Pris au
rets d’affabulatoires pompes…
Abruti du l’entrisme
où bâille le psychopompe,
L’enfer
pose ses dalles… qui céans, peut lutter,
Au soir où
l’ectoplasme enguenille sa mue ?
Il est des
nuits plombées dont l’elfe se gausse,
De ténébreuses
sorgues que fuient les gosses
Martelés de
désirs augurés du promu.
Riches d’improbités,
de salaces manœuvres,
Les intrigants
badins se dorent la pilule
Au frais du
corvéable… l’amblyope abacule
En projette
reflets… en préhensile pieuvre.
Femmes,
vous enfantez, encavées de remords,
Percluses en
la maïeutique dont Platon
Confère à l’obstétrique,
quand nage l’avorton
Aux amniotiques
flux, l’inefficace mors
Lui jugulant
et l’esprit, et le corps : espèce
En devenir…
vulgum pecus, noble chair
Qui de la
tellurique, embrase la jachère,
Avant que
de céder aux vivats de détresse.
Epuisées en
la réserve pleine, vous crispez
De la belle
prouesse, l’altier entablement ;
O femme de
mon devenir qui, sans être maman
Accédez aux
degrés d’instables parapets :
Voyez naître,
encoffrés d’insultes, de lazzis,
Les péons
contrits de nos vieux Sertaos ! …
Se peut-il
que l’oubli enfouisse le faraud
Au cylindre
glacé de votre ataraxie ?
En la
trémie chaulée d’un ossuaire d’emplâtre,
Dorment, repus
d’espoir, les sages et les sots
D’un triste
microcosme permuté au queusot
De froides
lumières aux tisons de cet âtre.
Si j’avais
de vos soifs apaisé la pépie, viendrais
Livrer au
deuil de ces absences… discret,
En
tapinois, dénouer des lourds secrets,
L’insupportable
charge : de l’ubac, à l’adret.
Armand
Mando ESPARTERO© copyright 2023