Croyez-vous
qu’il faille assujettir l’humain,
Le contraindre
à douter de la vraie liberté
Si tant est
qu’elle soit_ hors la vérité _
Le statut
dont la philosophie, demain
Ornera les
manuels, attifera les livres
Afin que la
morale admoneste l’idoine ?
Peu probable_
je le crains ! j’en dédouane
Sans mal, l’antinomie ;
ravi de suivre
Le dialecticien
hostile aux apophtegmes,
Le métaphysicien
privant l’argumentaire
De ses
vénales joutes ; heureux de taire
De l’âme
consensuelle le flegme,
Pour garder
du mystère encellulant l’affect
L’exacte
dimension… peu enclin au pérore
De la gent naïve,
je poursuis aux aurores,
Les vexantes
chimères encavant l’intellect.
S’il est
des trompeurs enkystés de sophisme :
Captieux
animés de riches prétentions,
Demeurent aussi,
sans autre rétention,
De froids autodidactes au charisme,
Ou prétendu
tel_ pour le moins contestable ;
Bedonnés sous
le profond halo d’éclats
De catilinaires
bavées ex-cathedra, au glas
De pompes
de censeurs connétables…
Croyez-vous,
cœurs figés, contempteurs,
Que le
monde puisse survivre aux huées ;
Vous qui
faites bombance… et suez
En l’étroit
habitacle d’un cénacle d’auteurs ?
Quand jaunissent
vos jésuitiques larmes
De prévaricateurs
en la concussion d’un avoir
Mal acquis,
les servants du pouvoir
Stigmatisent
vos lois : ces éphémères armes.
Armand
Mando ESPARTERO© copyright 2023