Fleurissent les
roses du parc de Gladioles,
S’épanouissent
aux vents ses glaïeuls,
Sans s’offrir au
nectar de fioles,
Gardant
empreintes d’un habile aïeul
Dont la plume
fit naître, au détour de l’ïambe,
L’altière
scansion ramenant de son île,
La spumescente
nappe que les flux enjambent,
Et qu’entoilent
les rimes d’Antoine de Gentile.
Au soir de l’étrange
bohème, chaque fille
Suspendue au
filin de musarde,
Au sommeil dont
les pauses s’enquillent,
Cloue des rais
en canevas des bardes.
De l’oubli des
tares, à la ressouvenance,
S’éparpille la
gent affolée de me voir
Au miroir figé
de peines, d’indulgences :
Pénéplaine à
dix lieues du couvoir
De la harengère
enlacée de fièvres
Toxémiques, en
l’équanimité de l’âme
Affectée de
résipiscences qui de la lèvre,
Aux mots crus,
refoule l’épigramme.
J'ois au balcon
de vos larmes, seul,
A la contrescarpe
des châteaux de paille,
Les cris
désaccordés remontés de l’éteule,
D’amants au
socle de subtiles batailles :
Enamourés
grisés de froids ébats, nus,
Sous bruines
perlées au ciel d’avril,
De la nue
vaporeuse, vidée de contenu
Sans s’en faire,
au ventre du bouvril.
Que ne
l’aurais-je tu, moi qui, de l’imaginative,
Loue délicatesse, autant qu’il m’en permette !
De
l’idiomatique cloître, fatalement s’activent,
Des mots
emporte-pièces dont l’aura s’émiette,
Soufflée
d’antagonisme, huée d’antilogie…
Lors, j’offre, quand
Villon l’admoneste,
Réceptacle au
flou polymorphe ; j’en régis,
Et sans parcimonie,
l’usuraire queste
Dérivée du
pochoir de babil, slang
De clephte de faubourg,
nervi de margaille…
S’encavent mes
idées, quand tangue
La stylistique
du trop-plein d’entrailles...
Laissez-moi
revenir au printemps de Ronsard,
Aux romances
d’Alphonse de Lamartine,
Accuserai pour
vous, sans nuance, ni fard,
Aigrelettes
pipées, vespérales mâtines,
Sans m’accorer
au dédain de mutines
Enjôlées
d’impostures, de sourires blafards !
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022