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samedi 31 décembre 2022

IMPUDIQUE FLAGRANCE

IMPUDIQUE FLAGRANCE

 

Comme l’enfant qui naît, aveuglé de clarté,

La femme désœuvrée, encernée de malheur,

Eclosent en nos vies de perspicaces leurres

Indomptés de l’affect peu à peu préempté

 

De fades arguties, de subtils mensonges

Chus d’adages plurivoques, d’apophtegmes

Combinés de clausules ceintes du flegme

D’un scribe que la componction ronge.

 

Comme l’homme qui fuit la coercition

Cependant qu’il l’impose… vil chafouin !

L’amante prise au rets de faux oints

Egrenant chapelet… les traditions

 

Encellulent l’âme du mécréant, la baguent,

Avant de l’asservir au culte mariolâtre

De cerbères piégés du Vatican… ces pâtres

Bavent au naos glissant, où la dague

 

Du tentateur vient percer l'épigone

Aux portes du Shéol… le voilà ! fin-prêt

Pour l’Audience fatale… sans apprêts,

Nu sous le Couperet, perdu sous l’isogone.

 

Comme la serve blessée aux cristallines larmes,

La noble camériste utile à peu de choses,

Le rêveur pose borne à ses souhaits moroses

Garrotés de désirs que l’épreuve désarme.

 

Comme le funambule ébloui sous les salves,

L’acrobate charmé, sous les ovations,

L’écrivain enjôlé de mille prétentions,

Absout du dithyrambe, l’insidieuse valve

 

Appliquée en douzil au faîte d’arrogances…

Assommé de victoires, et sans s’encouronner,

Puise de l’âpreté l’efficient venin, pour trôner

En ce vide, avant de disparaître… sans ganses.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

mercredi 28 décembre 2022

AGREABLE CESURE

AGREABLE CESURE

 

J’attends le petit jour en l’aurore sublime,

Quand sifflent des matins engourdis

Le malicieux merle, l’habile fauvette…

 

J’écoute gronder du fonds clair de l’abîme,

L’étrange surmulot, le campagnol hardi

Dont le frêle museau pointe de la cuvette.

 

En ce doux paysage encor balbutiant,

La brise s’en vient naître, caressant la rosée

Où le beau papillon en s’y voulant poser,

Frôle la feuille humide étalée en tian.

 

J’aime en ces pauses, m’enivrer de moiteur,

Boire du pédicelle : éphémère source, le nard,

Laper à l’écuelle rebondie en thénar,

L’éveil de ces instants pincés de l’adducteur.

 

Derrière le courtil aux grillages trompeurs,

J’aperçois le bouvier poussant sa cariole ;

Son troupeau assoiffé épie de la rigole,

La ruisselante lie enclose de vapeur.

 

Miroitant d’allégresse en ce jour imprécis,

La rivière roule sa trop sombre caillasse

Soulevée de frisures, et qu’effacent

Au soir, les ventées tristement obscurcies.

 

Ici, mon regard pénètre du renouveau,

Toute l’allégorie… riche de cet apologue,

Mes yeux en détroussent l’aura…

 

J’ai parcouru la terre, escaladé les vaux,

Sans jamais écouter la champêtre églogue

Couchée au parchemin que le temps instaura.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

dimanche 25 décembre 2022

NATURE INDOMPTEE

NATURE INDOMPTEE

 

Pris aux tenaces brumes aux flots montueux,

S’agitait en vain, sous d’algides averses,

L’esquif balloté des ventées de traverse,

Au chenal pénétré d’étiers tortueux.

 

La mer voulait dompter des irascibles lames

Les revêches remous, l’acariâtre tumulte ;

Noyée sous les crachins, la lame en culbute

Perforait l’océan aux reflets désétames.

 

La tiédeur de l’espace : étrange opacité

Ouatant de la nuit la spongieuse épaisseur,

Floutait du paysage toute l’adversité.

 

Voilée de vents marins l’entêtante noirceur

Bridait du paysage aux larmes de la nue,

Les ultimes filasses des spires biscornues.

  

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

vendredi 23 décembre 2022

SOUS L’EGIDE DU GRAND ROI

SOUS L’EGIDE DU GRAND ROI

Aux âmes putréfiées dont l’esprit fait ripaille,

Je dédie ma colère en ce jour solennel

Où naissent des victoires, quand Dieu, L’Eternel

Confirme au soir, vainquant chaque bataille,

 

Sa Divine Présence, Son Aura Manifeste

En Ce Précieux Sauveur, Le Christ-Roi :

Mon Seigneur et Maître, qui de La Croix

Offrit La Vie, La Vraie, et Cela, sans conteste.

 

Aux cœurs enguenillés de vaseux apocryphes,

Ces lambeaux syncrétistes de prévariquât,

Je dédicace sans mal, absout de reliquat,

Sans autres algarades, cet abréviatif.

 

Si nonces et prélats animent vos pensées

Du fiel d’intolérance, sachez stupides zélateurs,

Reconnaître La manne du vrai Adorateur

Et, du Ciel Vainqueur, et sans acanthacée,

 

La Dive récompense promise aux lauréats :

Ces riches conquérants du Royaume à venir ;

Je veux du Merveilleux… pourrai-je y parvenir ?

Escalader l’ivresse, telle la lie posée en ragréa.

 

Par La Porte étroite, j’ai pu _ enfin ! _ passer,

Rejoindre Le Chemin resserré… ce Détroit

Emmurant de mes fades poussées, l’étroit

Canal du péché consommé : celui des trépassés.

 

J’ai confessé mon mal, avoué mes faiblesses,

Témoigné cœur ouvert mes vices d’avorton…

Me voilà, armé, conspué du piètre rejeton ;

Désormais ignoré de l’obtuse drôlesse !

 

Témoin des Salutaires Gages du Rédempteur,

Je traverse les bermes nues, sans craindre

De me souiller aux râles d’âmes à plaindre,

Sans m’encrasser de rêves liant le tentateur.


 Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

jeudi 22 décembre 2022

AUTRE FROID

AUTRE FROID

 

Tombent les premières neiges des cimes,

Les premiers flocons duvetés de frimas ;

Aux vents des galiotes, au faîte de leur mât,

Décembre se vient perler de bises maritimes.

 

L’hiver est à nos portes, ivre de solitude ;

Il marche sur la peau d’irascibles crachins

Déportés de l’atoll aux effluves fraîchins,

Déviés du motu sous d’autres latitudes.

 

Il porte en ses bagages de nouvelles congères

Pour amadouer la nuit, au courtil blessé,

Les fragiles boutures subtilement tressées

Au bel espalier voilant l’alevinière.

 

L’hiver a fait confesse de pénibles épreuves ;

Lui qui, du toit chaumé su dompter des saisons,

Avant de disparaître du seuil de nos maisons,

Aux infimes coulées que les ides promeuvent.

 

Au clair de mes poèmes, je le veux souverain,

Prêt à dresser sur le lac engourdi, au matin,

Stances de Lamartine aux atours cadratins,

Strophes bleues de Malherbes estimées du Borain.

 

J’effeuille de sa hardiesse, sans m’en faire jamais,

Les perceptibles crues… au son de ses sanglots,

J’entoile de douceur, quand passe le tringlot,

Les pas désenchantés que l’aube essaimait.

 

Aguichante parfois, sa toilette moirée égrenée

De flocons semblables aux nobles bruines

Apaise mon regard floué sous pâles ruines

De ces ires propices à nos songes mort-nés.

 

Hiver de mes dérives, mes désenchantements,

Toi qui des féeries rehausses la splendeur

Projetée au revers de nos folles ardeurs,

Viens tancer ma réserve de rétif amant

 

Pris au filin de nuits dentelées d’amertume,

Au soir où l’hétaïre s’attife de breloques !

N’ai pas_ loin s’en faut_   faut-il que je l’évoque !?

La pudeur du triste clérical encloué au bitume.

 

Je vais ou bon me semble ; l’hiver me fait invite

A sa table mondée de fines particules… j’accède

Au palier de ses froides striures, en aède

Surpris de la beauté des floches sous guérite.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

mardi 20 décembre 2022

POETIQUE SOUFFLEE

POETIQUE SOUFFLEE

 

Je m’éveille aux moites saucées d’un hiver

Privé de sa fourrure… je vois passer ici

Aux claires embellies, le regard indécis

La fille des matins éclos de l’univers ;

 

Il me semble au lointain, entendre rire

Les farouches lutines du bois de Mérac :

Sveltes naïades grimées de sandaraque,

Et qu’enfièvrent tous les vents qui soupirent.

 

Sur la route froissée de chahuts anonymes,

S’égarent des manants grisés de génépi,

De sénescents croquants déviés par dépit

Du chemin rocailleux, et que l'onde abîme.

 

J’aperçois en des fadasses brumes, à l’aube,

La silhouette floue de sages hochequeues

Pépiant sur la branche aux débris talqueux

De blanche neige aux frimas de l’enrobe.

 

J’ai supplanté des rêves pâles en ce lieu,

L’impossible traverse… je me délie du temps,

Pour ceindre de l’espace au voile de l’autan,

La fébrile renfrogne apeurant le courlieu.

 

Des vieillissantes canisses, aux volets écaillés,

Je m’essouffle à chercher un peu de poésie,

Un désuet refrain, sans grimer d’hérésie

Le fastueux tableau du cosmos éraillé.

 

Les ombres, de concert, veulent s’harmoniser,

Retenir des saisons, aux fluctuations,

Et l’espèce, et le charme de ces mutations

Coulant sur la portée de notes irisées.

 

Au dédale des broues finement agencées,

De pernicieux rais filtrent les molles bruines

Agrippées au cortège de battages en ruine

Soulevés en l’aurore de spires nuancées.

 

La vie donne le là à cette sérénade… le gel

S’en vient éclater sous la roue de décembre

Dont les marcottes pétrifiées démembrent

L’inutile ressort jusqu’au flou plastigel.

 

Derrière la fenêtre j’entends passer demain

Dans son costume gris, altier, impérieux,

Riche de serments sans sabir injurieux,

Ni d’adages trompeurs puisés de parchemins.


Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

dimanche 18 décembre 2022

QUI PEUT CROIRE CE QUE NOUS SOMMES…


QUI PEUT CROIRE CE QUE NOUS SOMMES…

 

Nous avons tous, un jour, assiégé la mémoire de l’autre, infusé en ses veines moult contradictions comme pour se mieux repaître des temps morts de l’enfance, de ces bizarreries infectant l’affect (…) et qui des nuits d’orage, au matin sans attaches, reviennent hanter l’ombre que traîne l’idoine…

Percluse en la faconde ânonnée de guerre lasse, la conscience se vide du trop-plein des jours que nous ne sûmes retenir à l’haussière du réel devenir : ces instants où l’amour_ d’abord rétif aux actes pernicieux_ fait montre de générosité, brocardant de la gent inconstante la mollesse lui étant coutumière : ce paralogisme gangrenant le faux sage, l’indompté chevillé aux supputations, autant que de la brève dont la pensée veut toujours faire bombance (…)

Nous avons _ peut-être par maladresse_ récusé du bonheur la fragile constance, nous jugeant indignes de posséder ce dont l’âme se doit (se veut ?) réconforter,

Tels les riches peccavi sans surfaites moutures dentelées d’ironie, souvent d’arguties, de palabres de cours, de faux réquisitoires de légalistes poussifs sanglés d’ordalies pour le moins inciviles, pour peu que l’on en dévoile l’inutile bâti (…)

 

TOUT CELA PORTE DEUIL EN NOTRE RESURGENCE SANS QUE L’ON SACHE POURQUOI… POUR QUI.

 

En prétendant connaître, en déclarant savoir, l’homme s’est fait censeur aux bornes d’un pouvoir octroyé de l’orgueil… des palabres floués, aux froids conciliabules, porte estocade, en son besoin de plaire aux pragmatiques acquis du docte, cet érudit lui voulant cadenasser le savoir... les pairs en confessèrent jadis la teneur, en encensèrent l’aura dont nos cénacles éveillent la stylistique cabossée d’entregents…

 

En ma réserve d’inculte prêt à confondre les plus nobles servants de la littérature, s’émoustillent des songes dont le seyant désorganise la permissive plèbe au support de la vive harangue des festivaliers (…)

J’encarte sans rétention les scribes pleurnichards, ces anciens combattants de l’historiographie, ces tristes culs pendus au pal du palimpseste de Caton, Ptolémée, Suétone et Josèphe ; ces trompeurs nihilistes cosmétiqués de mensonges, et d’absurde…

En ex-libris à mes salutaires pages, je les rabroue, et sans parcimonie, castrant de leur faconde, en de grasses pochades, l’éphémère blutage, le factice tamisage…

Je n’aimerais pas vaincre pour gagner, mais accéder au faîte des gémonies pour boire de l’existence la généreuse lie, sans me laisser griser d’uvales contraintes, m’enivrer du cépage de la carricature, si l’offense interpelle le pleurnichard, ce geignard apeuré de qui la vie se défait, pour ne se point vider de la vraie quintessence (…) j’aimerais surmonter mes angoisses, en taisant les blessures de mon passé hybride, en muselant de la peau de mon double le grincheux douzil, sans jamais proférer à la naïve ouïe pendeloques d’aveux…

Lorsque ma plume confesse d’horribles exigences, que mon encre parfume les mots qu’il me convienne, que mes doutes entoilent d’un drapé anamorphe proche de l’artefact le regard de l’absence, sa volonté pénètre le silence du verbe accoré à ma foi.

J’écris avec humeur, et sans m’en assujettir, des envies sans besoins, des désirs sans feintes, pour un jour publier aux chastes pérégrins_ comme de la marche à suivre_ l’entrelacs de ces routes empruntées par plaisir, aux sentes étrécies qui rejoignent la berme où se perdent aux soirs de fragiles empreintes aux miennes semblables (…)

Je confonds_ il est vrai _ et l’espoir, et la honte de vouloir posséder aux nuits de lunes pleines, le talent de ces plumes qui de Cornelius Agrippa, à Chateaubriant, empaument l’écrivaillon disert, ce ‘’bout d’encre sans âme’’, ce piètre rond-de-cuir à la botte d’un clerc…

Faîtes-m ’en, en vos charmes d’assidus orateurs, complice du langage voilant la sémantique ! donnez à ce brûlot perforé de scandales, un autre éveil… que j’aie du renouveau, le gazouille propret !

Laissez-moi vous narrer mes chutes lacrymales, le désordre des fleuves tapissant ma joue blême, le tumulte de l’eau de ma triste lucarne mérite qu’on s’y arrête, que l’on voie suppurer de mon derme figé de longs pleurs contrefaits le chagrin et le spleen de l’enfance griffée de mille barbelés, et qu’égratignent cynisme : hardiesse de stupides noceurs de prévarication…

 Un jour, lorsque je viendrai naître au détour de vos routes, en malléable poupon de l’utile exégèse, me verrez semblables à vos désirs de ménestrels hués de valetaille… direz en me voyant : _ Regardez cet hotu ! il se prend _ avec ses phrases à rallonge _ pour Marc-Aurèle, lui qui n’est que scissions et schismes au temps désaccordé des grands rassemblements ; lui qui n’est que profane diction en l’appel de ces riches poètes amoureux de la vie… bien sûr, ils la perdront… Qu’importe ! puisque céans, mon style s’empanache aux moindres glorioles, que du sang du pantoum tamisé hors l’ego…

 

Et si tout cela était vrai !...

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

samedi 10 décembre 2022

LA MATRICE DE MA TÊTE

LA MATRICE DE MA TÊTE

 

Je t’invente une histoire

Où, sur la balançoire,

Les filles se vêtent d’illusoire,

De gestes confiscatoires…

 

Je les vois marcher sur l’été,

A petits pas, sur la jetée,

S’entoilant de liberté,

Sans se lier à l’impudicité.

 

On peut apercevoir, rétive

Cassandre en soubrette fautive,

Triste, de voix plaintive,

Accuser les louves agressives.

 

La gourmande Julie : otage

De ses désirs, réécrit les pages

D’un grimoire où voyagent

Des saveurs d’un autre âge.


L’étrange Loïs, telle l’uranie,

Se pose sur la fleur… sans déni,

Écalant des sombres litanies,

L’itératif modulé d’insomnies.

 

Parfois, dit-on, la belle Hélène,

Au doux chant des sirènes,

Se grise de larmes souveraines,

De rires vidés de coupe pleine.

*

Aimerais de la consomption,

Atteindre le seuil des démolitions,

Sans montre d’ostentation,

Éteindre de la fureur l’ignition ;

Puis…

Seul, délié des rivets du péché,

Encor aux ides, me dépêcher

Au soir, pour m’épancher

Sur ton cœur… sans flancher.

 

*

En la matrice de ma tête,

Grondent des lubies ; je m’inquiète

De les voir en ma mine replète

Donner ton aux défaites.

 

Mes rêves sont de vie, à trépas,

Des mésaises foulés de mes pas,

Ignorés du confort, que drapa

L’assurance offerte en appât,

 

Sertie de mille promesses :

Mensonges dérobés aux messes :

Syncrétisme dont l’âme en détresse

Aspire les folles maladresses.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022

vendredi 9 décembre 2022

TROP LOIN

TROP LOIN

 


 Il est un poète loin de l’île cuivrée,

Du soleil, des lunes éclatées ;

Il sème doutes et mots inusités :

Obsolescence en miasmes d'ivraie,

 

Aux prés irradiés d'espoir,

D'amour, de cris d'adolescence,

De marcottes qu'ensemencent

Les cœurs devenus dépotoirs.

 

Il est loin, le chantre désenchanté :

Celui de jours à peine éclos,

Du spleen balayé, yeux mi-clos,

D’angoisses ; il a toujours lutté.

 

Il pose ici bagages… puis, fuit

Des mots d'autrefois l'ivresse

Réclamée au fort de la détresse

Du minnesinger séduit, malgré lui,

 


De coruscants rais aux faisceaux

De l’Éther électrisant la plaine,

Des modulations, l'euglène

De mortes rives sous arceau.

 

Le poète dont l'élégie, la nuit,

Apprivoise les subjectiles sons,

A du froid corridor, donné ton

Aux grues maquillées de suie.

 

De ces rimes s'ouvrent des notes

Évincées du toxique sophisme,

De récits maladroits : tropisme

Appréhendé de pépie des linottes,

 

D'invectives faciles d'aèdes épiques,

D'épopées dont la phorminx berce

Le récital ; le rhapsode en déverse

Au reflux, de généreuses piques ;

 

Loin du licencieux hâbleur,

Brise l'aristotélisme du discursif,

L'emphase procédurière du craintif :

Couard inhibé mué en beau parleur.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2022