UNUS DE PRIORIBUS SURREXIT*
Le Ressuscité
Qu’il
est doux de penser au Ciel de La Victoire,
Ce Merveilleux Jardin, où L’Amour est Roi !
Les anges
sont témoins, nous relate l’Histoire,
De La Résurrection
de L’Agneau ; je le crois !
Qu’il
est bon de connaître en Jésus, mon Sauveur,
La Grâce, le Pardon, Le Sang du Rédempteur...
Pour
mes fautes… cloué au bois, avec ferveur,
Crucifié
d’ignobles, d’atroces contempteurs.
Je demeure
confiant, ayant reçu les arrhes
Du Seigneur
béni, mon Roi, Melchisédec ;
Reçois,
Toi qui vainquis et Judas, et César,
Divin
Messie, en qui n’est point d’échec,
Unique
Fils du Très-Haut, Louanges,
Gloire,
Tu en es digne !!! O Maître adoré,
Conduis-moi
loin du monde sans Archange,
Ces ténèbres
où le mal aimerait perdurer !
Délivre-moi
du mal qui m’emprisonne,
Fais de
moi ton esclave ! Je veux vivre
A Tes
Pieds, me soumettre ; fuir l’âme félonne,
Prétendue
asservie… cette hideuse vouivre !
Bienvenu
en mon cœur, Toi, L’Agneau digne,
Sans tâches,
ni défauts… mon esprit te loue,
Mon âme
te fait fête… elle porte l’Insigne
Du Dieu
Vivant : La Délivrance… j’encloue
Au panneau
de ma foi, Tes Béatitudes ; en douter,
Ne serait
profitable qu’au pécheur ignorant ;
Nul ne peut,
comme Toi, Christ-Jésus, dérouter
Le Malin, ses pièges ! Je veux, au premier rang,
Au son
de la Trompette, vaincre par L’Epée
A deux tranchants,
Cette Sainte Parole...
Avancer, heureux, dans Tes Pas, m’agripper
A Ta Tunique, ignorer la chaleur du Shéol !
BÉNI SOIS-TU,
Roi des rois, Seigneur des seigneurs !
Ma vie
de racheté est entre Tes Mains ;
Mon péché s'est dissout... annihile ma peur !
Elle faisait, sevrée de lendemains,
Montre de lâcheté dont se targue l’athée ;
Lors,
elle boude de ma conversion,
Les prémices
d’En-haut… je le peux constater,
Quand Le
Père Éternel, de moi, a compassion.
Seigneur
et Maître, Jésus, mon Créateur,
Façonne-moi,
que j’aie, comme l’ancêtre Adam,
Le plaisir
de jouir de l’Eden… Toi, L’auteur
De la mienne existence, fais-moi copossédant
Avec Abraham,
Isaac, Jacob, du Royaume
Des justes; moi qui ne le suis pas ! Garde-moi
Du péché des faux oints ! Ces hommes
Te
crucifient le dimanche ; ils larmoient,
Quand les
dîmes sont rares ; tueraient
Père et
mère, pour s’emplir la panse…
Ces ventrus ne cessent de soupirer
Après Mammon,
leur roi ; leur arrogance
Fait trembler
les plus faibles ; ils se jouent
De leur
méconnaissance, avec délectation…
Christ
adoré, mon Dieu, mets-en joue
Ces trompeurs…
qu’ils ne voient pas Sion !!!
Accorde-moi
la Grâce, ce Divin Privilège,
De marcher
sur La Voie, Le Chemin !
Te tiendrai
La Main, car Ta Bonté allège
Mon fardeau…
éloigne-moi du pontife romain !
A Toi la Gloire, Jésus-Christ,
mon Berger !!!
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2020