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samedi 30 septembre 2023

A QUI PERD GAGNE

A QUI PERD GAGNE


Ce monde bafoué ploie sous la charge

De belliqueux prélats : vils saronides

D'un devenir, dont l’aïeul Pippinide

A noyée la ferveur… sous décharge,

 

Niée du luperque, la plèbe endormie,

Trépasse, malgré elle, aboutée

Aux mensonges : promesses floutées

D'un tiers-état benoît ; son accalmie

 

Berce le léthargique de la Rome papale,

Le talapoin d'asiatiques contrées ;

Leurs sesterces semblent éventrer

Le réticule d'insoumises vestales.

 

Le paroissien flatte des Bénédictines,

Plantureuse naïveté… de bigote...

D'un hideux fard, la mutique dévote

Suppliciée de Tantale : béguine,

 

Serve assujettie au séculier,

Moniale de prêches séducteurs,

Au renfloue de dogmes adducteurs,

D’apophtegmes de septemvirs liés.

 

Où va l'incrédule imbibé d'eau bénite,

Le pécheur en quête de prébende ?

Qui céans_ par force réprimandes,

Dresse pinacle aux fureurs caïnites ?  

 

Vassaux, suzerains, argumentent encor : _

Qui du roi, du fou, du vilain, ou du lord

Peut en ces resucées, se griser d'or

De caves dépouillées de pécores ?

 

Serves aux loges de licencieuses fuites,

Altèrent de la retenue, chaque soir,

Le codicille, et sans jamais surseoir,

Puisque reines trônant en l'inconduite.

 

Serfs, de guingois, en toge d'apparat,

Pénètrent du bourreau, la pensée

Aboulique de cul-terreux poussés

Au confessionnal de castrats :

 

Stériles capucinades ânonnées

De nasillarde voix ; anesthésie,

Pour atteindre la panse d'hérésie_

D’entrailles : ces boyaux malmenés...

 

Liturgiques tierces, cantiques d'office

D'abbés pédérastes, enjolivent de laudes,

Les allégations… aux antipodes

Des Mots du Christ-Rédempteur : Fils

 

Du Dieu Vivant… L'Adoption en confirme

Baptême, Sceau du Sacrificatoire ;

Jésus en prouve L'Authenticité, infirme

Du pape, le slang ostentatoire.

 

A jouer à qui perd gagne, l’indu

Confère au catéchumène_ hélas !

Mandorle, dont l'altérable trace

Ternit son âme, pour toujours perdue.


Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

 

jeudi 28 septembre 2023

A DEUX PAS DE PLAISANCE… MA RIVIERE (AUX PORTES DE PERINELLE)

A DEUX PAS DE PLAISANCE… MA RIVIERE

(AUX PORTES DE PERINELLE)

 

Rivière de mon enfance, onduleuse piste

Traversée du fretin, d’agile menuaille_

Faut-il, au soir, avant que je m’en aille,

Défriser de ton lit, en fier équilibriste,

 

Les revêches remous sous l’ajonc jaunissant ?

Dois-je, au clair de cette onde, pénétrer

La moiteur, qui du bassin excentré,

Entoile de la nappe, l’éclat phosphorescent !?

 

Coulaison empierrée, vois poindre, en l’aurore,

Aux tumultueuses ides, l’estivale soufflée

De la verte montagne, ses murmures renflées

S’y venant déposer en pointes bicolores !

 

Je venais caresser l’hydrique étendue, au jour

Se dispersant, s’émiettant de la bise… j’avais,

Pour t’enjôler de caresses, soulevé

De la masse, la roche dont l’imposant ajour

 

Camouflait le macroure, la glissante loche…

Faisait bon en ta lie réceptive aux étreintes ;

Me mirant calmement au miroir sans teinte

Reflétant la parure dénantie d’encoches,

 

S’ajustaient les brasilles d’actinotes calciques :

Superbe enjolivure d’un juillet vagabond…

Les heures qu’il m’en souvienne, par rebonds,

Délacent de mes flux, les songes autarciques.

 

Rivière, mon amie, mille fois, t’ai vu bâiller

D’inconfortables gênes semblant là, t’assécher ;

T’ai regardé pâlir, puis, renaître_ couchée

Sur la barlongue de spires mitraillées

 

D’un Phoebus, dont Apollon nie prouesses ;

Grisé de permanences, accoré à ta baille,

Me suis fait échevin, pour, au son de mitraille,

Percer de tes mystères, l’aura enchanteresse.

 

Rivière, mon intime, ma discrète cuvée : cépage

Au confort du velouté des rêves, étonne-moi,

Illusionne mon verbe, que j’aie, en cet émoi,

La fougue du poète fuyant la blanche page !

 

Dilués de fantaisistes larmes, s’ingénient

Au for de mes attentes, à me perdre, ces rires

Confisqués au stupide béjaune ; lors, du pire,

J’aspire convenance _ hélas ! _ sans déni…

 

A dupliquer la soif, de factices influx, ai brisé

De l’espoir, aux miennes solvées, l’algébrique

Equation… mes déshérences s’imbriquent

Au probables nuisances… peu à peu, dégrisées

 

De l’éther des clichés : aseptiques poncifs

De la gent pernicieuse… dame nature,

Jamais, n’offrira à son cœur immature,

L’éveil de rivières éloignées du récif.

 

Au tressaut de ma plume, pirouettent

D’infimes suées… en pointes décordées,

Amplifient de mon style, sans harder

De vains mots, les signes d’esperluette.

 

Rivière de l’enfance : inaltérable empreinte,

Je te dois, au silence d’ombres compliquées,

Le profil de mes joies sagement dupliquées

De vertus… dont l’euphorie s’est ceinte.  

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

mercredi 27 septembre 2023

CANDIDE EMELINE

CANDIDE EMELINE

Si vous étiez amante, aux nuits éthérées,

D’un preste céladon, feriez-vous, ma mie,

Offense à mon appel ?... mon désir, insoumis

En ce legs, se doit-il, simplement, altérer ?

 

Ai, de vos mots d’emprunt, entenaillé l’audace ;

La pâleur de vos yeux en étrille promesses ;

Que ne vous ai-je dit, en d’intimes confesses,

Qui vaille, du réel, en éteindre traces ?

 

Mon cœur enraciné à l’arrogance vôtre, souffre

D’être, en l’étrange... camisole d’insert…

Ecrasés de chapka, nobles pensées sincères,

Ne sauraient convenir à cet horrible gouffre.

 

Dépalmé, hors du nid des serviles moinelles,

Mon deuil pourfend du vide le conceptacle,

L’entrelacs de l’algal dépourvu d’habitacle ;

Mes envies s’acclimatent d’ires pulsionnelles.

 

J’ai écouté mugir les chiennes de boudoir,

Au soir où les putains déplissaient l’hédonisme,

Défroissaient l’encolure du sybaritisme,

Pour calmer des fièvres, l’imposant accoudoir.

 

En des estaminets folâtrés de pétun, la nuit,

J'aurais pu m’égarer, sans contraintes,

Me noyer dans l’alcool, lumières éteintes,

Purger du malheur décaissable ennui.

 

Mes vœux vaquent ailleurs qu’en ces lunes

Eborgnées de solstices… je me sais démunir

Du vice des noceurs… car, sans appartenir

A l’altière noblesse, j’effeuille, une à une,

 

Les pompeuses éloges, en la catilinaire

De cicérones plaies, de doctes conjectures ;

Vous voir sous le pédonculé, immature,

Profanant de l’angoisse, ce glissant cnidaire,

 

Les radiales longes, émeut, puis, rassure

L’énamouré bafoué, en ce seul retenir,

Le lovelace brisé d’ignobles souvenirs ;

Ferai, aux heures creuses, censure

 

Du graphème pénétré de casuistique ;

Parlerai en des mots convaincants ;

Ignorerai des brèves, insolubles décans

Portés avec grâce, au-delà du caustique ;

 

Draperai la faconde de translatoires mues ;

Pour vous, oserai des syllabiques iambes,

En arabesques, placer le dithyrambe,

Au faîte de l’éloge… voyez ! j’en suis encor ému…  

 

Et, si de l’incompris, j’actionne la targe,

Ne faites_ je vous prie, montre d’outrecuidance !

Le spleen qui m’anime, dénoue de l’expectance,

Le prétentieux concept… à décharge.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

mardi 26 septembre 2023

OBVIEUSE CONSOMPTION

OBVIEUSE CONSOMPTION

 

S’amoitissent les rêves dépulpés de confort,

Les songes maquillés de fantasmes glacés ;

Percent, dès matins, les teintes nuancées

De l’aurore…  au faîte du réconfort.

 

S’écaille des nuits d’encre, l’éphémère :

Illusoire, dont l’offense duplique le réel…

Se peut-il encor, des riches aquarelles,

Que s’évident les spirées ulmaires ?

 

Comment battre campagne si, de l’imago

Se dépeuple l’enfance, si le truisme désocle

De nos jeux, le fécond arbitraire ? Binocle

Sur le nez, le géronte, en soufflette l’ego.

 

Se durcissent nos vies pérégrines :

Possibles errances de louables fuites…

Quand l’hiver fait colère, l’âme séduite

Détèle la courroie de ses mises chagrines.

 

Ecartelé, entre deux charnières, j’ouïe

Du silence, d’allusives dénégations :

Courbatu, vide de propension !

Inertes, mes inclinations… vite enfouies

 

En l’adaptable… ne me reste parfois_

Quel fol oserait là, sur ce moud bancal

Me défier, me braver, seul sur cette bercale ! ?

Ne me reste_ disais-je _ en ce violent froid,

 

Qu’un gîte sans couvert… cagneuse chaumière

Où s’accouplent les vents, s’apparient les rais

D’un exsangue soleil qui, jadis, emmurait

De l’espace, la périastre… mais, c’était hier.

 

S’épuisent les profonds râles de l’agonisant,

S’enrouent les longs soupirs du moribond

Brisés, aux portes du pulpitum…  pudibond,

Le zélote cache ses sentiments ; ironisant,

 

Pour se donner courage… ou masquer sa peur

De piètre compagnon, au glas du repentir…

Que de fantaisies, nous voulant abrutir ;

N’est-il pas ! l’angoisse détrône la torpeur.

 

Pour se donner courage, se tresser lauriers,

Ne se peut pas mieux ; s’adjuger cum animo*

Vainqueur du temps passé, sans plus, à mi-mots,

Se baguer d’entregents… désormais, apparier

 

Devoir et justice, à l’heure du chaos, ne semble

De la subsidiarité, éloquence permise…

Tout s’écroule !... n’y pouvons rien !!! mainmise

 D’Etat, prise de pouvoir, seuls, désassemblent

 

De la gent borné, l’efficace… le Dauphin,

Roi devenu, est un pitre de foire… l’ivresse

Du pouvoir est leurre ; se fendre d’allégresse,

Dénature la soif d’exister_ fut-ce en bec-fin.

 *avec courage

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

 

dimanche 24 septembre 2023

AUX SENESTRES… L’ECRIT ; AUX ENCAGES… LES CRIS

AUX SENESTRES… L’ECRIT ;

AUX ENCAGES… LES CRIS

 

Les cris viennent rompre le silence de l’âme,

Les mots en atermoient, pour piéger l’ignorant

Pris au rets du passé qui, le déshonorant,

Dévêt de son esprit, les nuances agames.

 

Les cris poussent harangue, et pour circonvenir

La foule assoiffée de ductiles promesses :

Serments qui s’allongent au sortir de messes,

Annonces greffées d’absurde retenir.

 

Le cri poussé par la progéniture, dévoile

Le nouveau-né d’un futur ambigu :

Avenir sclérosé d’invites suraiguës ;

Devra seul, trouver la nuit, sa bonne étoile.

 

Quand les cris admonestent l’idoine, le rêveur

S’imagine autre terre, nouvelle oasis,

A deux lieues du lit ; là, sans satyriasis,

S’engouffre au puits de souhaits sans ferveur.

 

Le poète, lui, déguenille la rime, déçu de voir

Les mots obombrer l’élégie… sa plume dépitée

Farde de catachrèse, son talent réputé…

Etrécie sa verve, étiole _ peut- être par devoir,

 

Toute la stylistique ; n’est-il pas de bonbec,

Le subtil Diafoirus, ce vantard prescripteur ?  

Ai-je de la faconde d’imposants contempteurs,

L’utile élision : précieuse apostrophe de becque,

 

Et qui, de ce distributif, resèque chaque part,

Pour du gosier avide, poser à ce goulet,

Sans parcimonie, l’offrande décagoulée

D’un tropisme érigé ?… sans faire-part.

 

Mes cris sont: aveux empreints de solitude ;

J’en confie l’efficace, avant que de me lier

Aux déconfites lois stagnées à mon palier,

Que piétine la gent sertie d’ingratitude.

 

Je cri, lorsque j’écris sous la toise de nuits

Enveloppées de cendreuses parures… j’écris,

Lorsque les cris viennent en exinscrit,

Ramener la tangente au faîte de l’ennui.

 

Mes cris font la confesse de désirs avortés,

De lubies achevées en un petit matin ;

L’aube fait clémence, en l’éveil diamantin

D’un jour déraciné d’appétences voûtées ;

 

De la concupiscence, à la chasteté, se diluent

Mes besoins… serait, lors, de bon ton, que j’aie,

Moi, ilote de réserve, sans me plus affliger,

Le talent de ces muses : ces naïades goulues !


Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

vendredi 22 septembre 2023

ARLECCHINO

ARLECCHINO

 

Italie : parure de la Commedia dell’arte, souffle

Au XVIème siècle, tel, vent de liberté,

Entre les interstices d’un théâtre avorté,

Pour donner vie nouvelle aux maroufles

 

De la noble gestuelle… il fait bon s’accoter

Au rostre de cette liberté… la comédie,

Peu à peu, encarte des riches prosodies,

Tonalité superbe… et sans les décoter.  

 

Masque noir, costume losangé, s’étirent

Les tons du mime aux multiples facettes ;

Sa pauvreté éveille conscience… sans cassette,

Ne s’offre que le nécessaire… sans le pire.

 

L’ancien français parle d’escorte d’Hellequin :

Mesniee Hellequin, dès le XIème siècle, puis,

Du génie malfaisant hiberné_ démenti depuis,

Sous la peau d’un bouffon sans sequins.

 

Moi, je le vois servile, en de plus justes prises ;

Ne peut-on, de l’envie, aux frasques du besoin,

Accéder, sans plisser du confort de l’ivresse,

Notoires palinodies ? est-ce mal, de l’allégresse,

Puiser en lapidaire, et, sans serrer les poings,

Sans déflorer du temps, l'entremise,

 

Efficace breuvage, confortables lampées (!)

Que nenni ! _ direz-vous… alors, pourquoi,

De la réserve pleine, de l’aube en décroît,

Dénerver l’effilure d’imposants drapés ?

 

Avant la Renaissance, Arlequin (Alichino,

Mentionné par Dante), dès le XIIIème siècle,

Alimentait, des salons, subtiles épécles :

De ces tacles, naquirent frondes de ladino.

 

Orderic Vital : moine anglo-saxon, désigne

Le cortège sauvage des mythologies, comme

L’approche du génie chu de l’homme,

(Comme si la chasse, dévoilait de l’insigne,

 

La poursuite du mal, autant que celle

De l’âme qui s’en veut démunir…) Sic.

La Germanie en donne la mesure ; le hic ?

Personne ne porte foi à ces moites libelles !

 

Ce turbulent contrefacteur, désenclave,

En de folles pirouettes, allégorie princière ;

Pour lui, l’allégorie sert de souricière

A la bedole en fripe, ce trop larvaire esclave.

 

Maurice Delbouille, ce linguiste suggère,

Le nom de : Herla, (traduit du latin Herla Rex)

Pour, du mythologue, sublimer de vains textes,

Où le roi, en sa métamorphose, exagère,

 

Du propos, à la pantomime, l’esquive…

Se peut-il qu’il dise vrai !?... Pas si sûr ! …  

Arlequin, porte deuil, en cette pressure,

De la gent le voulant céans : nature vive.

 

De Wotan l’imbu, aux contes de Sorquainville,

La légende tresse lauriers aux cacographes :

Fiers précepteurs férus d’orthographe,

Fascine encor la plèbe d’Harcanville.  

 

Du soufisme, aux fables atellanes, Arlequin,

S’auréole d’impudiques tercets… dommage !

Si la prosopopée donne langage au loup,

La comédie, elle, décrante du jaloux,

Autant que de la reine entichée du coquin,

Improbable ruisselle, goudronneux damage.

 

J’ai rêvé d’Arlequin en habit de parade

Sur un gris boulevard, entre Rome et Paris ;

Les gens le saluaient… j’en aurais fait pari_

Eberlué, refusa, pour elle, de gravir l’estrade.

 

Je voyais du manège, l’étrange tourbillon…

En mon costume clair, j’écoutais claironner

L’immodeste cacarde de censeurs étonnés

De l’active influence de ce fou sans Bâillon.

 

Je savais, des nuits bleues, en l’exsangue,

Me désaccoutumer de l’onirique chappe

Plombant de mes humeurs, l’encape

De ces vaques transmuées de harangue.

 

Peut-être qu’Arlequin, cet inutile pitre,

Avant de disparaître de l’imaginaire,

Peuplera la faconde de latitudinaires

Perchés, en arrogant, sur bancal pupitre.


Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023

mardi 19 septembre 2023

TRAPEZE

TRAPEZE

 

Sur d'étranges trapèzes, me suis balancé ;

Oubliant des heures : minutes et secondes

Peu à peu traversées de spires rubicondes

Déliant du coucher, les cerces nuancés.

 

Du fragile agrès, le monde semblait

Plus petit, plus pâle aux solstices présents ;

Les hommes marchaient voûtés, absents,

En la nébuleuse les faisant trembler.

 

L'enfant allant matin, triste, pleurait

De l’uniformité... pauvre créature

Dont les guerres clivent, sans villégiature,

Le désir de grandir, le cœur désemmuré 

 

De cette casemate : fortin sis au centre

De cités qui, dépoutrées, désossent

Des trémies, le trépied, aux bosses

Du ralentisseur chu de son épicentre.

 

De la tour bancale, d’où je me balançais,

Les filles cachaient de leurs vingt ans,

Ce ventre rebondi, ce giron abritant

D’indiscrètes amours, le fatal insuccès :

 

Fautives traites contractées en un soir,

Payées au prix du parjure de l’ombre :

Illicite manœuvre... bien trop sombre,

Au pinacle des louves sans histoires.

 

Etarqués, les derniers bourgeons

Semblaient vidés de leur riche tubule…

La sève de l’arbre, gangrenée de fibules,

De ronces et d’épines enfiellées le surgeon.

 

Hideuse diathèse de  vieux terrains,

Macrocosme de géomorphogenèse,

D'orogénie, au bedon de caryocinèse

Fragilisant des fiefs la structure d’airain.

 

Du fragile trapèze, je regardais pourrir

Des saisons mutées, la faune, la flore ;

De l’écornifleur, les griffes perforent

La censive… même la mort doit mourir,

 

Sans plus paître en robe d’apparat,

Drapée de sultanat... se faire digne…

Que faut-il en ces sinistres guignes,

Au trompeur, ce zélote indigne ?

Sinon: purgatif dès le premier signe

Désobstrué de l’esprit encavé, tel un rat !


Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023