Aux grilles
d’un confessionnal, s’attarde
La rosière
d’un couvent déviergé, abimé
De relaps
dont les récidivistes, armés
De faux
serments, font aux mâtines, cacarde…
Se vient soumettre,
cœur cinglé de doutes,
Au captieux
haruspice de son archevêché :
Epigone de
prêches, lui voulant empêcher
De se mirer
en l’Œuvre qui l’a absoute…
Mortes,
sont les coutumes, le particularisme ;
Ineptes,
les conventions de la gent religieuse ;
Il se faut
rédimer d’offrandes prétentieuses,
Pour connaître
de l’âme l’efficace théisme !
Elle a su _
amortie de contraintes _ assurer
En ces
maux, l’exacte dimension… la foi
Ne se peut
dupliquer… elle vaque aux froids
De l’épreuve
chagrine la voulant emmurer.
Bercée de
contrefaits, s’immole au feu du mal
Dont s’offusque
la serve déliée d’hédonisme…
En ce flou
déjeté du nuisible sophisme,
Se croit
encor coupable de l’entrisme du mâle.
L’offense
porte deuil en des affres tronquées ;
Nul ne sait
de ces leurres, se vraiment préserver ;
Altérer le silence
de coupables mises, en incurver,
En d’autres
idiolectes, et sans s’en offusquer,
Le possible
arbitraire, est, pour qui conjecture,
La muse de l’idoine…
pour le toujours figer...
Fi de ces
algarades dopant pour affliger
Le nouveau
repenti ! faut-il des conjectures,
Enclore en
d’autres arguties, la malléable mue (!?)
Qu’espérons-nous
voir naître au seuil de cet éveil
Dont parle
le béjaune encoffré de sommeil ?
Sont-ce des
ordalies, ces édits de transmue ?
*
Elle aimerait
pénétrer de la paix, le nimbe,
S’asseoir,
sans montre de réserve, au seuil même
De l’Histoire,
la Vraie ; esquiver l’anathème
Mis en
livrée au creux de sombres limbes.
Sa voie est
déjà tracée… n’est point d’abandon
Qui ne soit,
un jour, récompensé ! L’autre Vie
Est un
Chemin étroit, un sentier pour l’âme
Possédée du
Sauveur Eternel… quand je m’y pâme,
L’amour vient accorder de mes nobles envies,
Le Don du Solennel, au Son qui me ravit...
Fille, ne te fais point femme, avant d’avoir goûté
Au Souper
de L’Agneau ! Aux mets du racheté,
S’harmonisent
toujours _ et s’en s’y détacher _
Les succulents
appoints d’un Digne Velouté.
Je me sais
retenir d’anonymes confesses (…)
Bâillées au
porche de bambanes chapelles ;
J’ai l’esprit
du Chrétien prêt au soir, à L’Appel
De Ce Cri
Léonin : _ Viens boire des Promesses,
L’Eau Pure
de Mon Verbe ! Mon Pain est Offrande,
Mon Vin est
Le Sang en tes veines soumises…
Accepte du
Calvaire, aux Donations permises,
Le Divin
Sacrifice, sans appui, ni prébende !
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023