pinterest

mardi 16 mai 2023

IL T’EN FAUT CONTENTER…

IL T’EN FAUT CONTENTER

 

Aux grilles d’un confessionnal, s’attarde

La rosière d’un couvent déviergé, abimé

De relaps dont les récidivistes, armés

De faux serments, font aux mâtines, cacarde…

 

Se vient soumettre, cœur cinglé de doutes,

Au captieux haruspice de son archevêché :

Epigone de prêches, lui voulant empêcher

De se mirer en l’Œuvre qui l’a absoute…

 

Mortes, sont les coutumes, le particularisme ;

Ineptes, les conventions de la gent religieuse ;

Il se faut rédimer d’offrandes prétentieuses,

Pour connaître de l’âme l’efficace théisme !

 

Elle a su _ amortie de contraintes _ assurer

En ces maux, l’exacte dimension… la foi

Ne se peut dupliquer… elle vaque aux froids

De l’épreuve chagrine la voulant emmurer.

 

Bercée de contrefaits, s’immole au feu du mal

Dont s’offusque la serve déliée d’hédonisme…

En ce flou déjeté du nuisible sophisme,

Se croit encor coupable de l’entrisme du mâle.     

 

L’offense porte deuil en des affres tronquées ;

Nul ne sait de ces leurres, se vraiment préserver ;

Altérer le silence de coupables mises, en incurver,

En d’autres idiolectes, et sans s’en offusquer,

 

Le possible arbitraire, est, pour qui conjecture,

La muse de l’idoine… pour le toujours figer...

Fi de ces algarades dopant pour affliger

Le nouveau repenti ! faut-il des conjectures,

 

Enclore en d’autres arguties, la malléable mue (!?)

Qu’espérons-nous voir naître au seuil de cet éveil

Dont parle le béjaune encoffré de sommeil ?

Sont-ce des ordalies, ces édits de transmue ?

*

Elle aimerait pénétrer de la paix, le nimbe,

S’asseoir, sans montre de réserve, au seuil même

De l’Histoire, la Vraie ; esquiver l’anathème

Mis en livrée au creux de sombres limbes.

 

Sa voie est déjà tracée… n’est point d’abandon

Qui ne soit, un jour, récompensé ! L’autre Vie

Est un Chemin étroit, un sentier pour l’âme

Possédée du Sauveur Eternel… quand je m’y pâme,

L’amour vient accorder de mes nobles envies, 

Le Don du Solennel, au Son qui me ravit...

 

Fille, ne te fais point femme, avant d’avoir goûté

Au Souper de L’Agneau ! Aux mets du racheté,

S’harmonisent toujours _ et s’en s’y détacher _

Les succulents appoints d’un Digne Velouté.

 

Je me sais retenir d’anonymes confesses (…)

Bâillées au porche de bambanes chapelles ;

J’ai l’esprit du Chrétien prêt au soir, à L’Appel

De Ce Cri Léonin : _ Viens boire des Promesses,

 

L’Eau Pure de Mon Verbe ! Mon Pain est Offrande,

Mon Vin est Le Sang en tes veines soumises…

Accepte du Calvaire, aux Donations permises,

Le Divin Sacrifice, sans appui, ni prébende !

 

 Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023