L’absolu
est une arme pointée sur la tempe
Du fielleux
présomptif ; il défenestre l’âme
Emmiellée chaque
jour de coutumes agames
Empruntées au
moloch… quand il rampe.
Il raisonne
le faible, affermit le craintif éjecté
De la
stalle où paradent le sectaire de loges,
Le zélateur
hissé au pal de vains éloges…
Il assagit
l’ivrogne_ qu’hier _ l’éther affectait.
L’absolu
prend sa source au cœur de la vaillance ;
Il peut en
retenir l’altérable roulis… sa fixité
Confirme,
au point du jour, la réelle constance
Du savoir
enchâssé du joyau hérité.
C’est un
aigle en survol au-dessus des feintises ;
Cet accipitridé
déchire de son bec, l’aberrance,
L’apagogie
de pontifiants, en l’autosuffisance
D’un formol
scioptique : la plénière bêtise…
J’ai vu, en
reptation, les sinistres mécènes
Du vice en
brocard, engraisser de subsides
Les artistes
ratés dont l’œuvre n’est que rides,
Immondes cicatricules
de pochades obscènes ;
J’observai,
derrière la lucarne du mal en devenir,
Ces grassouillets
sponsors : généreux financeurs,
Pour_ à
jamais _ maudire quand siffle le tanceur,
Le prébendier
lié aux dons de ce froid retenir,
L’écornifleur
assujetti aux brides du réticule,
Dont la
frivole rentière délace les cordons,
Pour donner
à ce geste flattant l’automédon,
Généreuse
gracieuseté… ô combien ridicule !
L’absolu s’en
gausse… et comme on le comprend !
Il fait la
nique aux sots, raille le délateur
Pris aux
rets de ses mortes soufflées ; ce menteur
Fait pirouettes
au mâtines... puis, surprend
Le chanoine
emberlificoté en d’autres patenôtres
Que Le
Divin Pater accordé au Seigneur adoré ;
L’absolu
donne vie aux joies évaporées
Dont les
rites fermentent le naïf qui s’y vautre.
Absolu, mon
ami de toujours, mon fidèle allié,
Je te viens
faire escorte, délesté de sophismes…
Mon réceptif
fait montre, loin de tout archaïsme,
De la
reconnaissance : mon stable palier.
Armand
Mando ESPARTERO© copyright 2023