Et passent
les printemps, et trépasse l’hiver ;
Les neiges
ensevelies fondent au requiem
D’inlassables
ventées aux lumières
Déportées de
solstices chus de l’univers
Redouté du marin en partance… il fuit
Des rageuses
tempêtes le bouleversement…
Sa galiote
branle sur la lame crantée ; doucement
S’en
échappent de vaporeuses suies.
En l’altération
de ces métamorphoses, la terre
Voudrait renaître,
enchâssée à la vie, la beauté
De formes
esseulées, ointes de doux étés
Procordés aux
branchiales de l’ascidie austère.
Mais…
Il n’en est
rien !... L’ivresse des matins, la vilénie
Du stupide
noctambule, accusent du processus
L’irréparable
pression ; de ce fait, le versus
Accote du
manège le tumulte croissant, au déni
De talles
semées au gré des vents, en l’aurore
Affrétée
dont le redoux purge en la constance
La perméable
bulle du renouveau : intense
Aquatinte de
flammes cuivrées de l’athanor.
Aux dissonantes
bruines coulées en gouttières,
S’éparpillent
des sons, de mélodieuses notes
En l’intrigue
du jeu de craintives linottes
En volée
au-dessus de l’horrible pantière.
Quand vacille
aux cuprifères rais, la mèche
De la lampe
abritée de mes rimes, j’égrène
Des miens
souvenirs dessertis de la gêne,
La pulpeuse
substance balustrant la bobèche.
O bel aréopage
de la gent lettrée, vous cénacle
De sages
aux vertus de noblesse, faites-moi,
A l’heure
où s’enroue l’âme, où larmoient
Les capricieux
nonces : scripte, au pinacle
De l’altier
herméneute, en la tonitruance
Du héraut
livré à la foule émulée… seul
En frasques
d’éréthisme, au lores du linceul
Qui de l’universel,
pommade la vaillance !
Acceptez ma
faconde tel un mets de parèdre ;
Vous qui de
l’apocryphe, encensez l’imago !
Que n’aurais-je
offensé au for de cet ego,
L’inusable
liseré, sans bâcher du polyèdre
L’ouateuse
doublure, au soyeux casaquin
De la belle
marquise couchée à mes genoux,
Lovée au
froid tissu dont au soir, se dénoue
La trop
fragile ganse délacée du faquin.
En mes
griffes d’aède, le sang se targue d’être
Opportune empreinte
corroyée au précieux
De cet
épithalame… Si parfois le licencieux
Ingère mon
mutisme, sans mal, en pénètre
Le thésaurus
où dorment les contradictions,
C’est que l’emphase
en la didascalie,
Déborde du soliloque
terbe, au jour pâli
De Vénus l’imprudente,
ivre de potions.
Et…
S’effeuillent
les mois, se fanent les années…
Se
murmure en l’ombre de conciliabules :
L’amour s’en
est allé… flottent quelques barbules
En l’azur
amorcé de rêves surannés.
Armand
Mando ESPARTERO© copyright 2023