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lundi 29 mai 2023

UN HEURTOIR DE TROP…

UN HEURTOIR DE TROP…

 

De la ravauderie étoffée de cancanes clappées,

Se laissait séduire… encoffrant de ses peurs

L’insupportable transmue… de la torpeur

Dont elle se claustrait, ce bancal parapet,

 

Fusaient des mercuriales : vertes remontrances

En difformes censures… peu s’en fallait

Qu’elle enclouât l’affront, que peu à peu fêlait

Les gausseries du noble ironisant la transe.

 

Fût-ce un heurtoir de trop ?... Trop de velléités

En ces métamorphoses : stériles agayons  

D’une pensée flétrie, un savoir en haillons

Occulté, aux primales suées, de la gent effrontée :

 

Celle la même qui, aux loges princières, clabaude

Sans retenue aucune ; celle la qui, aux moites ides,

Dénerve la constance de prêches impavides :

Intraduisible supin ou… vespérales laudes.

 

En devenir de femme, sous sa peau de candide,

S’évaporaient du trouble permanent, les volutes

D’un sophisme lié de brèves anacoluthes

Au stupre peu rétif aux licencieux désirs.

 

Du perron, aux chancelantes marches franchies

De folles serves, son enveloppe ténue biaisait

Du temps à naître, la gradation ; en blessait

Le turgide habitacle ceint de cris avachis.

 

En elle, le possible signait sa récréance… les muses

L’envieraient, s’il leur était donné d’accéder

Aux degrés_ sans ce confiscatoire _ pour céder

Aux riches aiguillons d’Eros… qui s’en amuse.

 

Filles ennuagées de rêves, amorties de plaisirs

Au baldaquin sans limites conquises,

Vous feriez vous novices, permutées d’entremises,

Si l’iconique vierge translatait le désir ?

 

Si aux aubades cuivrées d’un guaglione :

Mutin pinçant mandole, perceviez silence,

Faudrait de ce temps rapiécé, s’il s’élance,

Retenir le passé, pour céans, en délier dragonnes


 Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023