Morphée
m’avait, en ses chaleureux bras,
Poussé des transes où somnolent les fous ;
Je voyais de
la nue, percées du vieux gorfou,
De poussiéreuses ailes épiées du cobra.
Le mythe
d’Oneiroi dont Nyx a, du secret,
Eventé superbe,
tapît de ces rêves goulus,
La plantureuse
voûte… que n’aurais-je voulu
Lier de
l’onirisme, le cessible songe, encré
Aux pauses d’hexamètres
dactyliques ;
S'y prélassent :
Ovide, peut-être Virgile,
En sultanat,
rythmés d’un pas agile,
Les brèves
dissolues de pensées trophiques.
Les conquêtes
de nuits de porphyre
Galbent de
hanches pleines, le mimétisme clos
De farouches
pucelles ; leur cervix éclos
S’arc-boute
sous l’hymen pour l’en mieux sertir.
Danse, hors des
lunes, la pâle odalisque :
Mutine
soubrette pénétrée de désirs,
De murmures
glacés, avant que de gésir
Sur le tapis
foulé d’altiers damalisques ;
S’y dilue du
souffle, le cornage étréci,
Quand les
fièvres harmonisent du râle
L’intonation,
en l’aube subliminale…
Point la mort en
camisole, en caraco noirci.
Lors, Morphée me
berce de fadasses complies
Achevées de plumes
pour le moins efficaces :
Finaudes
séquences semble-t-il_ salaces...
Aussi, de vous
à moi, si l’audace m’emplit,
N’ai de ce raisonnable, qu’un sourire cassé ;
Vainqueur au
deuil des jours éteints,
J’encerne du
méchef qui m’atteint,
Les cupriques pixels
de lubies trépassées.
Armand Mando
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