Les femmes demeurent les mêmes :
Se bâtissent les
ponts ; nous les traverserons !
Aussi, dire
librement : ''je t’aime''
Quand le cœur
se munit d'éperons,
N’engage à
rien, si à tous vents, il sème.
L’amitié, en
ces années funestes,
Rassure au
soir ; tout le reste prend l’eau,
Aux heures creuses où
l'amour lâche lest,
Que point, dès l'aube, un vieux décan pâlot.
En l'aber où
s’ébrouent les amants,
Flotte la peur
cosmétiquant l’affect ;
Faut-il pour
autant, tacler ces moments
Dont la muse figée pommade l’intellect ?
Doit-on croire en
ces pusillanimes,
Enfiévrant sans autre, le
moratoire forclos,
D’ultimes
préfixions ; aux nuits, lévitent
Sans cesse, et
sous les battants clos ?
Croire en Dieu,
en Ses Saintes Promesses,
En L'Agneau
Crucifié pour moi, à Golgotha,
M'absout du mensonge
des messes
Dont semble friand l'impertinent
gotha ;
Paradent,
gouvernants et arsouilles
D'amphigouri, au
formol d'impétrants ;
Ils louvoient,
tristes, laids… se souillent
De prêches
d’abbés voûtés s’administrant
D’ascétiques fouailles
lustrées de despotes
Dont le népotisme
est un piètre leurre
D'avunculaires
pièges ; l’âme le dépote,
Au naos d’un
temple nécrosé de douleurs.
Ne se peut
ici-bas, monnayer la psyché !
Le perfide affidé
aux délictueuses rondes
Réajuste la
faute, pour la mieux nicher
Sous l’ego... souvent, l'escrime pudibonde.
Perce la femme possédée... en ce monde
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023