Tu pousses les
lorrys de la gent respectable ;
Vaniteux
laudateur, tu joues les factotums,
Aux wagonnets
de l'immuable fatum ;
Tu aimerais
jouir du faste de leurs tables.
Les prouesses
d'encenseur soumis
Au mépris du lord
portant barrette,
Trissent de ta
flagornerie, les pirouettes
D'idolâtres
instables ; du réel, démunis.
En vil
thuriféraire, tu arpentes au soir,
Le fastueux
boulevard de l'artiste blessé
De n'avoir en
ces lieux, jamais pu caresser
De
l'immortalité, le précieux ostensoir.
Ta vie est un
Feydeau : un théâtre de mœurs
Dont les
faquins subliment l'évidence…
A te voir
déifier en de molles cadences,
L'icône
chaulée de ta piètre demeure,
L'absence a de
l’âme, su exiger prébende,
Avec pour
viatique, sequin de communiant ;
Se peut-il en
la turpitude t'égratignant,
Porter aux
nues la lascive légende (!?)
Insoumis aux feintes de monarques,
Le mensonge
dompte l'équivoque manège,
Serti d'un
nimbe de carnèle, un chorège
Où tournoie
l'angelot bandant l'arc !
Des routes peu
sûres, aux astres graciés,
La sente se
fait pentue en l'automne fragile…
Ai peur de
m'aliéner en vulgaire gille,
A la Rome
dantesque des suppliciés ;
Lors, pour ne
me point soumettre, je clos
Des humeurs, le
douteux métaplasme
D'exigence,
aux brèves… sans sarcasme ;
J'abhorre du conclusif, le cauteleux forclos.
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2023