Volent aux
vents légers, aux temps champêtres,
Les sublimes
parures aux plumets colorés ;
S’esbaudissent
en l’espace, et fièrement parées
De
scintillants collets, derrière la fenêtre,
Les soulcies, floutées sous la crémone
De ce long soupirail
où tisse la tégénaire,
S’aventurent
les proies, en permissionnaires ;
Y paissent
les diptères grisés de phythormone.
S’ébattent
les amants aux fiévreuses coulées
Dont la
mouillure, en spumescentes pointes,
Perturbe
encor la chair ; de frissons, ointe ;
S’empâtent
de torpeur au rythme saboulé.
La plage a
revêtu, démunie d’affiquets,
Sa plus
noble parure, son chatoyant drapé ;
En l’empreinte
de talles quelquefois dérapées,
S’insère au
sable chaud, l’empreinte dupliquée
D’amoureux enjôlés
d’humides accolades,
D’énamourés
bercés de maritimes brises,
Et que le
vent du large, en l’intime, dégrise
Au soir
désemparé de mornes roucoulades ;
L’enfant en
apprivoise au clair de nos matins,
L’imprécise
nichée… sa joviale face grimace
De mimiques,
en l’envol de bondrées rapaces
Repues d’agréable
couvain, de sucs abiétins…
Il aimerait
saisir en sa frêle menotte, les bulles
De rosée :
ces magnifiques perles, ces gangues
De l’aurore
vermeille, en la tiédeur exsangue
D’un soleil
à paraître sur ses rais funambules,
Et qu’enjambent
les spires nichées hors la nue
Aux cotonneux
Cyrus… en l’aube élavée
Mise à mal de bruines, de crachins encavés
A l’azur,
dont elles fardent le riche contenu,
D’exponentielles
larmes dont Eole a secret ;
Lui qui,
des jours cuivrés, ensorcelle l’aura ;
L’enfant
des renaissances en ces affres, saura
De l’inclémence,
démouler l’écoulage ocré.
Je bercerai
mes rêves voilés de l’interdit,
En musarde
docile, irai battre pavé, ivre
De souvenirs
empruntés aux vieux livres
Dont la
prosopopée aimante l’inédit,
Conférant au
mutisme, sans livrer au dédit
Le désengagement
de préceptes à suivre.
Serai aux
chaudes heures pavoisées de mon île,
Bien étrange
bohème aux approches ductiles.