Je t'offre l'ivresse des matins de pluie,
La rumeur des
foules ébahies ;
De mes peurs,
aux soirs où je faillis,
L'angoisse de
l'exil investit les nuits.
Te couche
sereine, au creux de désirs
Ceints de
promesses riches d'assertions ;
Sans te priver
d'espoirs en ces prétentions,
Rallume de tes
soifs l'immodeste plaisir.
J'écoute
battre ton cœur écrasé de chagrins,
Ouïr du
spleen, l'itérative crue aux pauses
Tristement
engainées à cette sinistrose
Refluée de
disgrâces liant le pérégrin.
Sans réserve,
sertie de clairs émaux,
Te place au
trône des voluptés, sans mal,
Parfumée de
fragrances, de joies extrémales :
Captieuses
essences d'un blanc chrémeau
A ton front de
sultane repue, d'égérie…
Muséales traces
de libertines liesses,
Que
n'aurais-je donné au for de la détresse,
Gravissant de
tes monts, les cimes équarries !
Sans
contraintes, à ta félicité, me dévoue
Aux humeurs de
ta taquine moue…
Lors, ta soif
est mienne… des remous
Chahutent
encor à tort… je l’avoue !
En de suaves ébats,
s'étirent oblongues,
Les palmes
démesurées de nos veines ;
Elles te
veulent hisser au pinacle des reines
Mollement
alanguies sur l'étrange barlongue.