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jeudi 13 mai 2021

CYRANO DE BERGERAC Fin Bretteur d'escarmouche

CYRANO DE BERGERAC

Fin Bretteur d'escarmouche

 

 

Bien fol qui, de la joute feutrée,

Argue du nasigère, la protubérance ;

Hercule Savinien, tu fais de l'excellence,

Jobelin… sans te jamais vautrer,

 

Sublunaire_ en la fange, où festoient

Les moqueurs ; ces silènes égrènent

Du viatique, somptueuses étrennes,

Plates manœuvres, si la honte fossoie.

 

Diligentes amours, souvent, brèves étreintes,

Décélèrent de ta rouge pépie, en son cru,

Le charme tanisé, si du cépage écru,

La lie boude encor, l’élixir de pinte.

 

De l'alexandrin d’aède, sourdent

Piques et entrelacs dont les mots,

Ces ensouples, en des flux optimaux,

De l'acescente verve, nient la bourde:

 

Ce spleen dont Rostand, le félibre,

Dilacère la flaccidité, assurant du débit,

La stillation... du soyeux de l’habit

De monarque, la livrée se veut libre…


Qui du vaudeville, Labiche, Feydeau,

Aux soirs de premières, font honneur,

Sans dithyrambe_ quel bonheur !

A l'enthousiasme d'un volage credo ?

 

Monsieur de Bergerac, Roxane souffle

De l’espoir, les plus riches attentes ;

Sous balcon, Christian, en dilettante,

Solennise l’ithos que son art maroufle,

 

Je l’entends cosmétiquer de lèvres

Espiègles, sans doute, sa badine moue,

D'impétueux guaglione, pour du tinamou,

En sertir prestance, absolvant du mièvre,

 

La vraie rodomontade : quintessence

D’euphémisme enjôlé de la lippe

Édulcorée de contes, d'archétypes…

Dois-je ici, faire montre de décence ?  

 

Je n'ose de ton organe, encenser

L'oblongue structure… mes brettes

S’y semblent rompre… je souhaite

Des blandices, taire là, sans tancer

 

De ton grêle appendice, l’aménité ;

Ni du ridicule flou, accoter l’ardeur,

De Faunesse, Pornoboskos, si la laideur

Exulte, sans crainte de dompter

 

En ses pauses, perceptible aura...

Savinien très cher, dis, je t'en prie,

Quand l'odalisque émue a surpris

Du reniement, l’écho ! on verra,

 

En un cendreux matin, à l'aube,

La sombre ligne de l'acharnement

D'estafier en garde, ce tourment

Fardé de mansuétudes, en l'engobe

 

De repaires dont l'infamie caresse

L'inadéquat goulet... tu suivras seul,

Inélégant, drapé d'un gris linceul,

Le rustre pulpitum de la mort-traîtresse

 

Estoquant l'âme du chevau-léger

Égaré sous stèle du shéol rétenteur

Et qu'empoigne le souffle séducteur,

Du Serpent nous voulant tous piéger.

 

Armand Mando ESPARTERO© copyright 2021