Fin Bretteur
d'escarmouche
Bien fol qui, de la joute feutrée,
Argue du nasigère, la protubérance ;
Hercule Savinien, tu fais de l'excellence,
Jobelin… sans te jamais vautrer,
Sublunaire_ en la fange, où festoient
Les moqueurs ; ces silènes égrènent
Du viatique, somptueuses étrennes,
Plates manœuvres, si la honte fossoie.
Diligentes amours, souvent, brèves étreintes,
Décélèrent de ta rouge pépie, en son cru,
Le charme tanisé, si du cépage écru,
La lie boude encor, l’élixir de pinte.
De l'alexandrin d’aède, sourdent
Piques et entrelacs dont les mots,
Ces ensouples, en des flux optimaux,
De l'acescente verve, nient la bourde:
Ce spleen dont Rostand, le félibre,
Dilacère la flaccidité, assurant du débit,
La stillation... du soyeux de l’habit
De monarque, la livrée se veut libre…
Qui du vaudeville, Labiche, Feydeau,
Aux soirs de premières, font honneur,
Sans dithyrambe_ quel bonheur !
A l'enthousiasme d'un volage credo ?
Monsieur de Bergerac, Roxane souffle
De l’espoir, les plus riches attentes ;
Sous balcon, Christian, en dilettante,
Solennise l’ithos que son art maroufle,
Je l’entends cosmétiquer de lèvres
Espiègles, sans doute, sa badine moue,
D'impétueux guaglione, pour du tinamou,
En sertir prestance, absolvant du mièvre,
La vraie rodomontade : quintessence
D’euphémisme enjôlé de la lippe
Édulcorée de contes, d'archétypes…
Dois-je ici, faire montre de décence ?
Je n'ose de ton organe, encenser
L'oblongue structure… mes brettes
S’y semblent rompre… je souhaite
Des blandices, taire là, sans tancer
De ton grêle appendice, l’aménité ;
Ni du ridicule flou, accoter l’ardeur,
De Faunesse, Pornoboskos, si la laideur
Exulte, sans crainte de dompter
En ses pauses, perceptible aura...
Savinien très cher, dis, je t'en prie,
Quand l'odalisque émue a surpris
Du reniement, l’écho ! on verra,
En un cendreux matin, à l'aube,
La sombre ligne de l'acharnement
D'estafier en garde, ce tourment
Fardé de mansuétudes, en l'engobe
De repaires dont l'infamie caresse
L'inadéquat goulet... tu suivras seul,
Inélégant, drapé d'un gris linceul,
Le rustre pulpitum de la mort-traîtresse
Estoquant l'âme du chevau-léger
Égaré sous stèle du shéol rétenteur
Et qu'empoigne le souffle séducteur,
Du Serpent nous voulant tous piéger.
Armand Mando ESPARTERO© copyright 2021